Once Upon A Dream
- Le rêve est une nécessité vitale, on ne peut pas faire l’impasse sur celui-ci. Empêcher quelqu'un de rêver conduit à la démence. Exemple : des animaux empêchés systématiquement de rêver ont préféré le suicide.
- A l’heure actuelle, on ne considère pas que le monde onirique est une manifestation diabolique mais on range le rêve dans la catégorie du matérialisme comme une nouvelle forme de religion excluant toute forme de phénomène jugée irrationnelle. En effet les images sont considérées fantaisistes, absurdes et dénuées d’intérêt.
- Notre inconscient se structure au gré de nos univers oniriques qui, à travers des messages codés nous avertissent de nos failles comme de notre potentiel et est un moyen de les exploiter en suscitant son émergence.
- Beaucoup de grandes découvertes ont pour origine un rêve au travers duquel une pensée originale trouve son aboutissement.
- Rêver peut, dans certains cas, devenir un processus de pré-construction du réel. Notre inconscient se structure au gré de nos univers oniriques, qui, à travers des messages codés - un code que, comme nous le verrons, chacun est en mesure de déchiffrer s’il s’en donne la peine- nous avertissent de nos failles comme de notre potentiel et du moyen de l’exploiter en suscitant son émergence.
- Il ne faut pas confondre nos rêve, considérés stricto sensu, avec la réalité matérielle. Car même s’il dessine en langage symbolique, la cartographie de nos possibilités et des peurs sur lesquelles nous devons travailler, le rêve est d’une certaine manière semblable à un plan d’architecte, qui ne prendra tout son sens qu’avec le travail des bâtisseurs.
- Les rêves sont l’apanage de tous les êtres humains sans exception, quelles que soient leurs convictions profondes.
- Les rêves concernent aussi les mammifères et les oiseaux bien que chez ceux-ci, la durée des rêves est limitée à quelques dizaines de secondes.
- Le plus grand tort des mystiques est de systématiser des éléments abstraits. Sans exclure la possibilité de contacts paranormaux par l’intermédiaire de notre existence onirique, il y a un grand danger à vouloir en faire une réalité absolue, nombre d’images nocturnes ne pouvant relever ni de près, ni de loin de ce type de phénomène.
- Il est possible d’agir artificiellement sur le cours du rêve, de l’extérieur ou de l’intérieur. Ceci a été prouvé par les expérience de LaBerge dès la fin des années 70.
- Les rêves se produisent par séquences dont les plus longues dépassent rarement 20 minutes tout en mobilisant une énergie phénoménale visible à l’électroencéphalogramme. Cette énergie est comparable à celle qu’on utilise à l’état de veille. Il est donc difficile d’envisager que le cerveau puisse consacrer autant d’énergie et de temps à une activité qui ne sert à rien d’autant plus qu’on a déjà mis en évidence la nécessité du point de vue physiologique même de rêver.
- Selon Freud, au-delà de notre conscience ordinaire existe un vaste réservoir de pulsions refoulées, d’interdits, de non-dits qui s’expriment à travers nos rêves. Tout ce que nous n’osons dire, ni faire, les connaissances nous apparaissant trop dangereuses pour notre équilibre, trop honteuse, les tabous que nous n’avons pas osé enfreindre, en se déployant dans notre vie onirique, nous permettent de gérer l’écart entre nos désirs et la réalité. Le thérapeute n’est qu’un outil qui par son écoute et ses questions va permettre à la personne psychanalysée d’aboutir elle-même à une interprétation, car celle-ci est intimement liée à son vécu. Freud attache une importance particulière à marquer la différence entre le contenu manifeste du rêve et son contenu latent. Il déclare « Le rêve est la voie royale vers l’inconscient ». Les théories de Freud, si on les replace dans le contexte de l’époque, ont probablement joué un rôle libérateur pour bien des épouses meurtries. Ses thèses mettent en relief des points essentiels de notre activités oniriques mais ne traduisent pas l’ensembles de celles-ci. Le défaut des pionniers de l’interprétation des rêves est de considérer que leurs découvertes sont applicables en toutes circonstances et de tout ré-interpréter à travers le filtres de leur apport personnel.
- Pour Jung, le rêve n’exprime que ce qu’il semble apparemment exprimer et de ce fait, il rejette toutes les associations d’idées chères à Freud. Jung a été le disciple de Freud mais s’est vite heurté au dogmatisme de celui-ci qui conçoit la psychanalyse comme un champ clos dont il a fixé les règles et le fonctionnement. Atterré par cette attitude Jung entre vite en conflit avec Freud. Jung ne rejette pas l’aspect magique et mystique et tentera d’intégrer celui-ci à son travail de recherche. Selon lui par-delà les différences culturelles inhérentes aux contextes géographiques et historiques de chaque civilisations, existe un fond commun d’images et de symboles : les archétypes. Ce patrimoine commun forme un réservoir d’énergie auquel nous nous relions non seulement au travers des phénomènes de transes et d’extase mystique mais également de notre existence onirique. Les rêves emprunteraient ainsi la voie d’un espéranto symbolique, accessible à tous et toutes pour nous communiquer des informations capitales.
- Les rêves des aveugles de naissance ne s’expriment pas par des images mais par des sensations tactiles : leur vie onirique s’articule autour de concepts abstraits et quasi incommunicables. Ces types de rêveurs viennent contredire les théories de Jung et de l’inconscient collectif mais sont plutôt du coté de Freud et du rêve comme une expérience personnelle.
- Les rêves des aveugles suite à un accident s’effectuent quand a eux dans des couleurs plus vives.
- Du point de vue scientifique, il est impossible d’ériger la psychanalyse en un système de valeur cohérent car elle ne porte pas sur un nombre de cas significatif. ex : freud se base sur son propre cas et celui de ses clientes ce qui est totalement insuffisant statistiquement parlant.
- Frédéricks Perls et la Gelstat-thérapie : pour Perls, le rêve est la voie royale vers l’intégration. Pour lui, l’inconscient est comme le suppose Freud, le réservoir des pulsions refoulées. Cependant ce qui diffère de Freud est que selon lui, ces pulsions ne doivent pas être évacuées mais absorbées et assumées par le moi conscient car elles font parties intégrantes de la personnalité. En les confiant dans un coin de l’esprit, on s’interdit de réaliser pleinement le potentiel. Il faut affronter ses peurs et les soumettre, éradiquer tout obstacle à l’épanouissement. La Gelstat Thérapie récrée l’ambiance du rêve pour permettre de revivre celui-ci en pleine conscience. Cette théorie a beaucoup d’objection car certaines pulsions peuvent être dangereuses pour autrui et il est important de les rêver pour s’en débarrasser et pouvoir vivre « normalement » socialement.
- Le rêve comme une expérience mystique : pendant le sommeil et les périodes de rêve le double énergétique se rendrait dans un « monde astral » peuplé d’entités plus ou moins aimable et dans lequel on peut agir sans contraintes terrestres, d’espace-temps,… Le but du rêve est dans cette logique de libérer l’esprit des contraintes du corps pour le mettre en communion avec les champs possibles. On peut rapprocher cette vision du rêve de la psychanalyse en prenant le « monde astral » comme un monde où les énergie latente, à l’oeuvre dans l’univers se révèlent à nous sous une forme symbolique qui est celle que notre esprit veut bien lui donner.
- Différents types de rêves prémonitoires : 1) Les rêves de santé —> rêver d’être malade, en se réveillant et se souvenant de se rêve, aller faire des examens qui confirment cette maladie. Il n’y a rien d’inconcevable à ce que notre inconscient le perçoive et envoie à notre cerveau des signes pour nous en faire prendre conscience. 2) « Pré-construction du réel » —> songes susceptibles d’être programmé, ils peuvent être enrichissants sur le plan personnel. Cela consiste en des rêves qui nous montrent comment changer positivement notre destin et les avantages vus dans ce rêve nous convainquent à agir d’une manière similaire dans la vraie vie. Par l’intermédiaire du rêve, le cerveau ordonne et organise les informations pour qu’il soit en mesure d’engendrer lui-même sa métamorphose, renforçant dans le même temps sa volonté de parvenir au but, parce qu'il connait la route qui y conduit et les avantages que procure sa réalisation. 3) Le rêve ne concerne pas le rêveur lui-même mais une tierce personne (proche ou pas) et quels que puissent être notre comportement et nos actes, l’événement observé en rêve se déroulera car nous n’avons pas le pouvoir d’influer sur son cours, l’événement en question dépendant de circonstances extérieures non maitrisables. Seulement si la personne nous est proche et n’est pas à l’échelle mondiale et seulement si on prend les devant pour prévenir celle-ci, l’événement pourra être évité mais aussi non on se retrouvera impuissant face à ce rêve prémonitoire.
PS : Ce blog est à mettre en lien avec l'instagram ci-dessous qui retrouve l'analyse de mes rêves ainsi que quelques essais photographiques, d'images,...
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Ce blog a été crée dans la cadre du projet personnel d'AP de Margaux Van Nerum, Bac 3 en option graphisme.Celui-ci réunit toutes des infos concernant mon projet personnel et donc, le rêve et le cauchemar. Carnet de recherches internet, phrases importantes, vidéo, photos,... Une sorte de collage virtuel de toutes mes sources et inspirations.
Ce carnet sera complété au fur et à mesure du temps et ré-arranger, repositionné,...
Bonne visite!
Notes relatives au livre : les rêves qui nous éclairent et réalisent nos désirs de P.Perrot
Textes en dessous
Images et vidéos à droite
Définition du rêve selon Larousse : "Le fait de rêver, l'activité onirique. / Production psychique survenant pendant le sommeil, et pouvant être partiellement mémorisée./ Fait de laisser aller librement son imagination ; idée chimérique : Un rêve éveillé. /Représentation, plus ou moins idéale ou chimérique, de ce qu'on veut réaliser, de ce qu'on désire : Accomplir un rêve de jeunesse."
Il y a 5 phases menant au sommeil (https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=reves-cauchemars-que-veulent-ils-nous-dire) :
- Endormissement en 2 stades : somnolence et assoupissement. Caractéristiques : perte de tonus musculaire + ralentissement du rythme cardiaque.
- Sommeil léger : assoupie mais sensible aux stimulis externes.
- Sommeil lent profond : ralentissement de l'activité cérébrale.
- Sommeil profond : ensemble du corps endormi. Risque de somnambulisme.
- Sommeil paradoxal : cerveau émettant des ondes rapides, yeux en mouvement, respiration irrégulière. Représente 25% du temps de repos. Là où se manifeste principalement les rêves. Dure 15-20 minutes, activité cérébrale intense d'où le fait que les rêves se produisent à ce moment.
Paralysie du sommeil :
- impression d'être éveillé dans la phase de sommeil. Essaie de s'éveiller mais impossible, paralysé.
- Sensation d'étouffement, hallucinations auditives ou visuelles.
- Entre rêve et réalité --> les sens sont trompés. On a l'impression de crier, respirer bizarrement alors que pas du tout dans la réalité.
- Survient pendant le sommeil paradoxal.
Récits de paralysie du sommeil :
- « Quand elle arrive, j’entends d’abord un bruit. Celui-ci augmente, peu d’abord, puis violemment, et devient de plus en plus effrayant. Il entre et ressort de mes tympans comme un voleur ; c’est une sorte de chuchotement qui tisse sa toile autour de mes entrailles. Il est difficile de mettre des mots dessus. Puis la forme s’appuie sur mon torse et ne me quitte plus. Mon corps est engourdi et refuse de répondre. (…) Quand la chose arrive, il vaut mieux ne pas être seul. Lorsque cela se produit, je ressens une présence manifeste, assez floue, noirâtre et qui se déplace lentement autour de moi. Morphée prend alors une forme désagréable. C’est toujours au moment de l’endormissement. L’ombre flotte et se rapproche inexorablement – puis je ferme les yeux. J’ai chaud mais je ressens une froideur qui ne correspond pas avec la température ambiante. Je suis en nage. » (https://www.sudinfo.be/art/1342527/article/2015-07-29/geoffrey-29-ans-souffre-de-la-paralysie-du-sommeil-decouvrez-l-histoire-de-cet-h)
Livres pouvant aider à la création d'images relatives au rêve :
- Boris Vian : L'écume des jours
Phrases intéressantes :
"Le plus clair de mon temps, je passe à l'obscurcir, parce que la lumière me gêne."
"La doublure de ma manche gauche est un petit peu déchirée... Je n'ai plus de chatterton... Tant pis, je vais mettre un clou."
"Colin reposa le peigne et, s'armant du coupe-ongles, tailla en biseau les coins de ses paupières mates, pour donner du mystère à son regard. Il devait recommencer souvent, car elles repoussaient vite."
"Les souris de la cuisine aimaient danser au son des chocs des rayons de soleil sur les robinets..."
"Il était si heureux que ça lui faisait énormément de peine..."
"Oh ! Non ! Dit Chloé, et elle se mit à tousser comme une étoffe de soie qui se déchire."
"Il cueillit une orchidée orange et grise dont la corolle délicate fléchissait. Elle brillait de couleurs diaprées. - Elle a la couleur de la souris à moustaches noires..."
"Les gens perdent leur temps à vivre, alors, il ne leur en reste plus pour travailler. - Ce n'est pas plutôt le contraire? dit Chloé. - Non, dit Colin. S'ils avaient le temps de construire les machines, après ils n'auraient plus besoin de rien faire."
"Je t'ai déjà dit que je t'aimais bien, en gros et en détail. - Alors, détaille, murmura Chloé, en se laissant aller dans les bras de Colin, câline comme couleuvre."
Les couleurs peuvent apparaître dans le rêve de plusieurs façons. On peut retenir d’un songe :
- une couleur générale : par exemple, le rêve se déroulait dans le brouillard, tout était gris, ou encore on survolait un paysage merveilleux et coloré (couleurs vives), ou bien on nageait dans une mer d’un bleu sombre, un peu verte...
- la couleur d’un objet : du sang rouge, un poisson bleu, une souris verte, une chaussure noire...
- un élément du rêve peut sous-entendre une couleur : par exemple, un rêve publié par un visiteur sur ce site est construit autour d’un fruit particulier, la noix de coco, et le lait de ce fruit est offert dans le rêve. La chair de la noix de coco est blanche et son lait blanchâtre, l’interprète du rêve doit y être attentif.
Ces couleurs ne donnent pas un sens au rêve mais permettent de compléter le sens des symboles utilisés. Ainsi, un fruit rouge et blanc n’a pas du tout la même symbolique qu’un fruit rose. Cueillir une pomme est une chose, mais quelle était sa couleur ?